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11 mars 2010

Rappel : Concert de Solidarité

Un Concert de Solidarité au bénéfice des parents d’enfants franco-japonais, séparés ou divorcés et privés de leurs enfants, sera donné prochainement à Tokyo par le pianiste français Richard DELRIEU qui est aussi le président de l'association SOS Parents Japan.

Ce concert de musique française est placé sous le haut patronage de l’Ambassadeur de France au Japon, S. E. Monsieur Philippe FAURE, et sera donné avec le support de l’Association des Français du Japon. Il aura lieu le mercredi 17 mars à 18h 30 (accueil à partir de 18 heures) à la Résidence de l’Ambassadeur.

Réservations obligatoires :
Précisions, programme et modalités d’inscription sur le site de l’AFJ.

De nombreux parents français, victimes d’enlèvement de leurs enfants ou de non présentation d’enfants par leur ex-conjoint japonais, sont confrontés à de graves difficultés matérielles, dues notamment à des actions judiciaires en cours pour faire respecter leurs droits parentaux et ceux de leurs enfants binationaux.

La recette du concert et les dons seront intégralement versés à l’Association SOS Parents Japan, qui répartira les fonds entre les parents les plus en difficulté.

Venez nombreux apporter votre soutien à nos compatriotes en détresse !

04 mars 2010

Non au projet de loi relatif à l'action extérieure de l'État

Mercredi 24 février le Sénat a adopté le projet de loi relatif à l'action extérieure de l'État  présenté par le gouvernement.

 

Si le Modem Japon soutient certaines réformes visant à la « concentration des moyens du réseau diplomatique » dans un souci évident de rationalisation budgétaire, nous critiquons vivement certaines dispositions ainsi que la méthode employée.

 

Tout d'abord, concernant la méthode, comme il en a pris l'habitude le gouvernement a décidé pour ce projet de loi d'engager une procédure accélérée visant à limiter le temps et le nombre de lecture du projet. Cette méthode qui vise à phagocyter le travail parlementaire est dangereux car il a pour conséquence d'accroître le risque, déjà démontré, que les lois élaborées soient mal ficelées ou en contradiction avec d'autres déjà existantes. Les problèmes rencontrés par nombre de nos concitoyens pour justifier de leur nationalité en étant un des exemples les plus récents.

 

Ensuite, sur le fond, nous nous inquiétons que, dans l'exposé des motifs présentés par Bernard Kouchner, l'article 3 relatif au financement de « la nouvelle catégorie d'établissements publics » laisse une « large place aux produits de leur activité». Si effectivement la recherche d'une plus grande autonomie financière est un objectif sain et louable, l'imposer dans le contexte de crise actuel nous semble périlleux. En effet, en cette période de récession, les principales sources de financement privées que sont les budgets des entreprises destinés au mécénat culturel et ceux des particuliers à leurs loisirs culturels sont évidemment réduits quand ils ne sont pas supprimés. Et cela partout dans le monde. Mettre ainsi l'accent sur un tel financement nous semble donc, dans l'état actuel de la conjoncture mondiale, une proposition qui risque plus d'affaiblir ces établissements et le réseau dans son ensemble que de les renforcer.

 

Enfin, et plus scandaleux, nous apparaît l'article 13 qui « offre la possibilité pour l'État d'exiger, dans des conditions déterminées par décret, le remboursement de tout ou partie des frais induits par des opérations de secours » destinées à sauver nos concitoyens à l'étranger.

 

Il nous semblait, peut être naïvement, que l'une des fonctions premières de l'État était justement d'assurer la sécurité de ses citoyens. Il nous semblait l'avoir encore entendu de la bouche même du Président de la République au Mali lors de la libération de Pierre Camatte fin février.

 

L'amalgame de cette proposition de loi qui consiste à mettre sur le même plan de responsabilité l'inconscience d'un skieur hors-piste dévalant les pentes alpines et l'engagement d’humanitaires, de reporters ou d'entrepreneurs dans des zones en crise nous semble moralement scandaleux. Or, l'ire supposé ou réel du Président relaté par de nombreux journaux et plus encore les propos récents du chef d'état-major des armées, Jean-Louis Georgelin, sur les 10 millions qu'auraient coûtées les opérations de recherches des 2 journalistes de France 3 enlevés en Afghanistan démontrent que cet amalgame est une politique volontaire et assumée.

 

Journalistes, humanitaires, professeurs contribuent au rayonnement culturel de la France et « dénoncer » leur démarche quand celle-ci s'effectue en terrain dangereux nous semble déplacer. Tout aussi déplacer et contreproductif que de laisser tomber les entrepreneurs ou les représentants français de PME qui cherchent de nouveaux débouchés aux productions nationales dans des pays où leur sécurité peut effectivement être menacée. Rappelons que l'une des raisons majeures du déficit de la balance commerciale française repose dans la faible part prise par nos PME dans les exportations : une telle loi ne va pas les encourager à parcourir le monde en quête de nouveaux marchés !

 

Nous pensons qu'au contraire l'État a pour mission de soutenir ceux de nos concitoyens qui, reporters, enseignants, bénévoles humanitaires, entrepreneurs, sont les acteurs principaux de l'action de la France à l'étranger et qui tous les jours, sous toutes les latitudes, contribuent à son enrichissement et à son rayonnement.

 

 

Alexandre Joly.

Président de la section MoDem Japon

25 février 2010

Concert de Solidarité au bénéfice des parents privés de leurs enfants

Un Concert de Solidarité au bénéfice des parents d’enfants franco-japonais, séparés ou divorcés et privés de leurs enfants, sera donné prochainement à Tokyo par le pianiste français Richard DELRIEU qui est aussi le président de l'association SOS Parents Japan.

Ce concert de musique française est placé sous le haut patronage de l’Ambassadeur de France au Japon, S. E. Monsieur Philippe FAURE, et sera donné avec le support de l’Association des Français du Japon. Il aura lieu le mercredi 17 mars à 18h 30 (accueil à partir de 18 heures) à la Résidence de l’Ambassadeur.

Réservations obligatoires :
Précisions, programme et modalités d’inscription sur le site de l’AFJ.

De nombreux parents français, victimes d’enlèvement de leurs enfants ou de non présentation d’enfants par leur ex-conjoint japonais, sont confrontés à de graves difficultés matérielles, dues notamment à des actions judiciaires en cours pour faire respecter leurs droits parentaux et ceux de leurs enfants binationaux.

La recette du concert et les dons seront intégralement versés à l’Association SOS Parents Japan, qui répartira les fonds entre les parents les plus en difficulté.

Venez nombreux apporter votre soutien à nos compatriotes en détresse !

23 février 2010

Réunion de la section Modem Japon

Dimanche 21 février 2010, la réunion mensuelle des adhérents du Modem résidant au Japon s’est tenue à Tokyo de 14 à 16 heures.

 

En introduction de cette réunion, le président de la section a présenté son rapport mensuel d’activité et fait un point sur la vie du MoDem et de la section ; le programme du Bureau pour le mois à venir a été défini ; une présentation de la campagne électorale des Régionales et une discussion sur divers sujets politiques ont ensuite eu lieu.

 

Notre prochaine réunion, l'Assemblée Générale annuelle, se déroulera le dimanche 18 avril à 12 heures 30 à Tokyo.

 

Tous les adhérents du MoDem résidant au Japon sont conviés à y participer. Les sympathisants qui souhaiteraient  y assister sont aussi les bienvenus : pour recevoir les informations relatives au lieu de réunion et  l’ordre du jour, merci de nous contacter  par mail.

 

Le Bureau.

04 février 2010

Droit de vote des étrangers : frictions au sein de la majorité

Défendu par le Premier ministre, Yukio Hatoyama et le chef du Jimintō (le Parti Démocrate du Japon), Ichiro Ozawa, le projet de loi accordant le droit de vote aux résidents permanents lors des élections locales est combattu par l'un des partis minoritaires de la coalition au pouvoir.

Alors que le Parti socialiste, deuxième des trois formations composant la majorité, y est favorable, le Kokumin Shintō s'y montre hostile. Son chef, accessoirement Ministre des services financiers, Shizuka Kamei a réitéré son opposition à un tel projet en session plénière au Sénat, mercredi 3 février.

Ce dernier justifie son choix arguant qu'un tel droit «risque de créer des antagonismes parcequ'il pourrait développer des sentiments nationalistes». De même, il estime que le droit de vote des étrangers n'avait pas été abordé lors des discussions en vue de la formation du gouvernement, et qu'il n'est donc pas tenu de suivre la position du Premier ministre. En réalité, le plus à droite des partis de la coalition a surtout peur de s'aliéner une partie de son électorat populaire.

Si au niveau de la Chambre des Députés, l'opposition du Kokumin Shintō ne pose aucun problème à la majorité qui a une avance confortable, il n'en est pas de même au Sénat où ses 5 représentants ont la possibilité de faire obstruction à toute proposition gouvernementale. A moins que Yukio Hatoyama ne trouve des alliés de circonstances susceptibles de suppléer les défaillants. Or les seuls à pouvoir remplir ce rôle sont les 7 sénateurs communistes, assis dans l'opposition.

La marge de manoeuvre de Shizuka Kamei est cependant réduite car cette année est programmée une élection partielle au Sénat, et à moins d'un effondrement du Jimintō, ce dernier devrait renforcer le nombre de ses représentants. Il pourra ainsi s'affranchir de ses alliés les plus récalcitrants comme ce petit parti.

Le projet de loi accordant aux résidents étrangers permanents le droit de vote aux élections locales est un des chevaux de bataille de Ichiro Ozawa qui voudrait le faire passer l'année du centenaire de l'annexion de la Corée par le Japon. En effet, l'immense majorité des étrangers vivant au Japon avec un visa permanent étant de nationalité coréenne.

Je salue cette initiative qui tend à devenir la norme dans l'immense majorité des démocraties et souhaite ardemment que la France en fasse de même.

Alexandre Joly.
Président de la section MoDem Japon

23 janvier 2010

Contribution du MoDem Japon au « Débat sur l'identité nationale »

Le Modem a marqué, dès son annonce, son opposition  à la tenue du dit « Débat sur l'identité nationale » qu'organise le gouvernement depuis le mois de novembre.

 

La section Modem Japon soutient fermement cette opposition et en dénonce autant les objectifs avoués ou inavoués que son organisation ou sa formulation. C'est donc une opposition tant sur le fond que sur la forme que nous présentons.

 

Nous  ne reviendrons pas sur les risques évidents de dérapages verbaux qu'entraîne un tel débat. Certains élus UMP en ont fait les frais. Et nous sommes presque tentés de dire que c'est une des principales qualités du débat que de nous dévoiler les amalgames navrant que peuvent faire certains responsables comme Mme Morano ou Monsieur Gaudin ou plus étonnamment  les imprécisions de notre Premier Ministre sur le droit de vote des étrangers.

 

Sur la forme tout d'abord :

 

Si nous ne repoussons pas le principe de « consultations ouvertes », il nous apparaît très surprenant que dans une démocratie libérale l’Etat initie un débat sans en préciser les objectifs, sans proposer de texte législatif, sans même dire si l’objectif est de proposer un texte législatif !

 

Les forces vives de la Nation ne peuvent être consultées que sur un objectif précis, sur la base d’un texte. S’agit-il d’une Charte des Droits et Obligations comme l’a laissé entendre M. Besson ? S’agit-il d’une loi ? Sur quoi ? Les questions à débattre, les textes à débattre, doivent être connus si l’on veut éviter un débat qui part dans tous les sens, y compris au sein de la majorité gouvernementale comme l’illustrent les déclarations des Ministres ces dernières semaines.

 

Si l'UMP ou le gouvernement ont des théories ou propositions nouvelles en matière de nationalité que Messieurs Besson ou Bertrand les expriment ouvertement. Et les autres partis, les syndicats, les associations, tous ceux qui forment les forces vives de la Nation leur répondront et offriront critiques et contre-propositions.

 

Il y a en fait, dans la vacuité du sujet et dans ce désir de tout organiser, tout gérer, la démonstration d'une infantilisation et d'un mépris inouï de la société française.

 

Ce mépris des citoyens  se matérialise dans l'organisation même du dit « Débat » et de ses ramifications locales.

 

Premier exemple, Monsieur Besson prétend vouloir s'adresser et consulter tous les Français, notamment au travers de débats locaux organisés dans les préfectures et autres lieux de la République.

 

S'il n'y a rien à dire sur les lieux, il y a en revanche beaucoup à  redire sur les jours et horaires. Alors qu'on prétend s'adresser à tous les Français, on organise les débats en semaine et en journée... bref quand ceux-ci sont au travail et ne peuvent participer !

 

Selon le site du ministère dédié au débat, en décembre et en janvier, un seul débat a été organisé le week-end. Et en  janvier, un seul a débuté en soirée à 20 heures....

 

Tous les autres étaient donc inaccessibles aux Français qui travaillent. Nous ne croyons pas que cela soit un hasard lié à une mauvaise organisation. C'est juste la démonstration que cette opération est principalement destinée à faire plaisir à une catégorie de la population bien définie, et qui a cessé de travailler.

 

Deuxième exemple assez révélateur, l'animation des débats : anecdotique, et peut être n'est-ce que le fruit du hasard, mais il est assez surprenant que deux des trois animateurs du débat au Japon furent l'un, un sénateur UMP et l'autre un écrivain qui a revendiqué publiquement son soutien au président Sarkozy (le troisième étant l’ambassadeur). Cela a donné une coloration politique très nette à la table des animateurs. Et ne peut donc que renforcer l'idée que nous sommes dans une opération de communication politique et non dans un débat objectif.

 

Le dernier point, et peut être le plus important, concerne les objectifs de ce débat. Et notamment l'écho et l'utilisation des contributions.

 

L'objectif annoncé du débat national est de synthétiser l'ensemble de ces contributions et de faire des propositions.

 

D'un point de vue méthodologique, qui va vérifier la véracité de ces synthèses ? Les gens s'expriment, certes, mais qu'est-ce qui prouve que leurs  propos vont être retranscris, étudiés et analysés avec sérieux ? Absolument rien.

 

Lorsqu'on cherche à faire une synthèse d'un débat de façon objective,  l'organisateur demande aux participants de valider les dites synthèses. Va-t-on  demander aux Français de valider et de vérifier l'exactitude des propos qu'ils sont censés avoir tenu ? Bien sûr que non, c'est techniquement impossible et surtout... inutile.

 

En effet, à l'heure à laquelle nous publions cette contribution, 24 heures après le débat à Tokyo, et alors que d’autres sont en préparation, Monsieur Besson a déjà présenté des synthèses et propositions au Premier Ministre.

 

Or le problème c'est que Monsieur Besson, lorsqu'il annoncera de futures propositions de loi, se prévaudra d'une pseudo légitimité populaire  pour faire valoir ce qui ne sont en fait que ses idées. Or, comme vous le savez, prétendre ainsi abusivement parler au nom du peuple, ce n'est rien d'autre que la définition du populisme.

 

Car c'est ici qu'est le principal objectif de ce pseudo débat. On a beaucoup glosé sur la proximité des élections régionales et beaucoup n'y ont vu comme 63% des Français qu'une manœuvre politicienne. Mais l'objectif est à notre sens autre : il s'agit de donner une fausse légitimité populaire à de futures propositions de loi visant implicitement nos concitoyens musulmans, ceux d'origines étrangères, et les étrangers eux-mêmes.  Et lorsque les partis d'opposition dénonceront les futurs lois sur la burqa par exemple, l'argument du gouvernement est déjà connu : « Mais les Français le veulent, ils l'ont dit lors du Débat ! Irez-vous à l'encontre de la volonté du Peuple ? ». Populisme toujours.

 

L'autre objectif du pouvoir est clairement de détourner l'attention des Français des réalités de leur vie quotidienne et la gestion calamiteuse de la France par l'UMP (chômage, hausse des prélèvements, insécurité, désindustrialisation, fuite des cerveaux...) en se concentrant sur la valorisation du nationalisme. Le nationalisme est depuis 200 ans le chiffon rouge qui sert à détourner le mécontentement des citoyens de tous les régimes populistes du monde.  Il est malheureusement navrant de le voir être agité en France en 2010.

 

Nous conclurons, quant aux objectifs de l'utilisation du thème de l'identité, qu'il est aussi actuellement le fait d'un petit nombre d'individus au sein de l'UMP qui se livrent une guerre de « sous-chefs » dans une  optique personnelle et non dénuée d'intérêts. Or nous refusons au Modem que les Français soient pris dans cette spirale de surenchère nationaliste dans laquelle se sont lancés messieurs Bertrand, Copé, Besson et Lefebvre pour s'attirer les bonnes grâces présidentielles dans la perspective d'un remplacement de Monsieur Fillon au poste de Premier Ministre, quand ce n'est en caressant l'espoir de remplacer le Président lui-même.

 

Voilà pour la forme.

 

Pour ce qui est du fond enfin, à savoir la question en elle-même. Nous serons très court : « Qu'est-ce qu'être français ?».

 

C'est simple, c'est obtenir la nationalité française, en application des critères définis dans le code civil, du fait de sa naissance (droit du sang ou droit du sol) ou après une demande de naturalisation et donc de bénéficier des droits inhérents.

 

Voilà pour la vision juridique.

 

Pour ce qui est de l'approche symbolique de la nationalité, celle-ci doit être à notre sens laissée à l'appréciation de chacun, et en aucun cas une conception particulière ne doit primer sur une autre.

 

Nous récusons  le concept  d' « identité collective » qui est à la fois à l'origine du nationalisme  et du communautarisme, pour ne reconnaître  uniquement que des identités individuelles.

 

La République française  c'est le rassemblement de 65 millions d'individus d'origines, de croyances ou d'opinions  différentes. 65 millions d'identités individuelles qui vivent toutes différemment leur appartenance à la communauté nationale.

 

Nous rajoutons qu' :

 

En aucun cas, être français ne peut être une façon de se comporter.

En aucun cas, être français ne peut être une façon de parler ou de s'habiller

En aucun cas, être français ne peut être une façon d'aimer son pays ou d'en être fier.

 

En aucun cas enfin, être français ne peut se borner à correspondre à un nombre de valeurs ou de critères ethnosociologiques inscrits sur une liste aussi large soit-elle.

 

Car sinon, nous ne serions plus chacun, individuellement, UN ou UNE Française, mais une caricature de Français.

 

Le Bureau

18 janvier 2010

Le "Débat sur l’Identité nationale" à Tokyo

Pour ceux et celles qui ne l'auraient pas reçu, nous vous reproduisons le message envoyé le 14 janvier aux Français de la circonscription de Tokyo par le consul de France à Tokyo, Philippe Martin.

Dans mon message du 14 décembre dernier, je vous avais invité(e) à consulter le site Internet www.debatidentitenationale.fr mis en place par le ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire afin de concourir, à titre individuel, au débat sur le thème de l'identité nationale. En effet, notre gouvernement a souhaité  que tous les Français, qu’ils demeurent en France ou à l’étranger, puissent s'exprimer sur le thème: « Qu’est-ce que pour vous être Français? ».

Dans le même esprit, je vous invite à prendre part au débat que l'ambassade organise vendredi 22 janvier, à 11h30, à l'Institut culturel franco-japonais de Tokyo (15 Ichigaya, Funagawara-cho, Shinjuku-ku, Tokyo 162-8415, métro: Iidabashi, sortie B2 ou B3) sur ce thème.

Les animateurs en seront M. Philippe Faure, Ambassadeur de France au Japon, M. Christophe-André Frassa, Sénateur représentant les Français établis hors de France, et M. Denis Tillinac, écrivain. Les principales associations françaises et sections de partis politiques actives à Tokyo seront présentes dans la salle. Chaque participant pourra, bien entendu, prendre la parole librement.

13 janvier 2010

Grippe A : vaccination dans le Kansai

Pour ceux et celles qui ne l'auraient pas reçu, nous vous reproduisons le message envoyé le 8 janvier aux Français de l'ouest du Japon par le consul de France à Kyoto.

La vaccination est le moyen le plus efficace pour interrompre durablement la circulation du virus A/H1N1 (2009) contre lequel la population n'est pas immunisée. Le plan national de vaccination est progressivement étendu aux Français établis hors de France. A l'étranger comme en France, la vaccination est gratuite et volontaire. Elle est effectuée de manière conforme aux normes sanitaires en vigueur dans notre pays.

A Kyoto, l'ambassade est en mesure de proposer à tous ceux qui le désirent, sans ordre de priorité, une dose de vaccin Focetria, fabriqué par le laboratoire Novartis.

Pour suivre les recommandations du ministère de la Santé, les enfants âgés de 6 mois à 9 ans ainsi que les personnes âgées de plus de 60 ans devront recevoir deux doses de vaccin, à 3 semaines d'intervalle. A cet effet, une seconde séance sera prévue début février.

Les conjoints étrangers de Français, quelle que soit leur nationalité, ont également accès à cette mesure de prophylaxie générale.

Les séances de vaccination auront lieu au Consulat de France à Kyoto, situé 8 Izumidono-cho, Yoshida, Sakyo-ku, Kyoto, vendredi 15 janvier 2010, de 14 heures à 20 heures.

Pour bénéficier de cette opération de vaccination, chaque demandeur est prié de:

1° - se signaler en envoyant à l'adresse grippe-a-kyoto.tokyo-amba@diplomatie.gouv.fr un simple message (un message par famille suffit) comportant les éléments suivants:

- nom, prénom, âge pour chaque personne à vacciner

- contact téléphonique (aucun accusé de réception n'étant envoyé, ce contact servirait seulement en cas d'imprévu).

2° - prendre le matin (vers 8h00) du jour de la vaccination sa température corporelle et la noter pour la communiquer au médecin au moment de l'examen.

3° - justifier sur place de son identité.